Herbarium
Textes
RACONTE-MOI GRANGER…
PREFACE de Robert Doisneau,
photographe, juin 1993
Mon ami Granger,
Michel Granger est un délinquant.
Cela se voit au premier coup d’oeil avec sa coiffure d’évadé de maison de correction, il fait partie de ces individus spécialement étudiés pour agacer mes gens sérieux.
Voilà un garçon qui se fait un malin plaisir de détourner mes objets de leurs attributions fonctionnelles.
Cela peut paraître un divertissement innocent, mais je vous le demande, dans quelle entreprise pourrait-on tolérer la présence d’un magasinier uniquement inspiré par le pouvoir évocateur des formes ? Pour qui le tube de comprimés viendrait libérer une constellation et qui ne verrait dans une carte géographique que le ramifications d’un système veineux.
C’est alors une invitation au jeu, au rêve, donc au temps perdu. Semeur de désordre. Granger Michel, je le répète, est un délinquant, encore mineur mais engagé dans la voie dangereuse qui mène à bousculer l’ordre établi.
PREFACE de Jacques-Yves Cousteau,
de l’Académie Française, juillet 1993
L’Art de Granger : un examen de conscience
Chaque oeuvre de Granger met en scène, avec le sujet principal ( la terre, la mer, la ville, la guerre,…), un autre thème qui semble ne pas être concerné. Mais de ces réunions insolites, merveilleux exemples de "pensée latérale", jaillit une révélation, un choc, une idée que nous n’avions jamais eue, et qui nous poursuivra longtemps.
Granger, c’est une brèche salutaire dans le monde des conventions qui emprisonnent nos pensées. Et c’est, qu’il le veuille ou non, un appel à la révolte populaire.
Parfois prophétiques, critiques ou même révolutionnaires, les artistes ont toujours été les interprètes de leur époque. Michel Granger, avec son apparence calme et son atelier bien en ordre, ne laisse pas soupçonner l’audace de ses pinceaux, la précision de son tir, la férocité de ses rapprochements. Qu’il traite d’environnement, de pollution, d’injustice, de guerre ou de mode de vie, son talent lui permet de rester l’interprète de l’indignation des peuples de la Terre, devant l’égoïsme et la myopie des dirigeants.
Granger, on a besoin de vous, au moment où l’internationale des profiteurs triomphe prématurément sur les ruines du tiers monde et le saccage de l’environnement.
Jean Michel Jarre,
Musicien
Granger est un manipulateur, archéologue des médias. Il fouille dans notre époque pour en retirer des images miroir, des images dérisoires, des images oeuvre d’art. Entre le vide de certains mots et le toc de certaines photos, Granger se tient debout pour chroniquer notre vie, avec inspiration, tendresse et humour.
Jerelle Kraus,
Art Director of The Weekend Sections of The New York Times
"Bonjour, " dit Michel Granger comme en entrant dans mon bureau pour la première fois le 12 novembre 1986, semblant tout à fait à un jeune homme, un jeune homme encore présent dans le portrait 1999 de Sébastiao Salgado.
Alors Granger a ouvert sa brochure pour me montrer son art, démontrant la maturité de sa vision puissante et originale. Quelques jours plus tard il m’apporte plusieurs illustrations que il a eu la bonne fortune d’ éditer dans le New York Times.
Les travaux de Granger du microcosme au macrocosme. Le corps rond de notre terre est l’image qu’il retourne à plusieurs reprises. Pourtant il paint des espiègleries et dans la balance humaine, notre planète devient une valise, un sandwich, un oeuf, un melon. Le globe arrive servi sur un plat, emprisonné dans une bouteille, dévisageant avec une huître, ou comme une pierre de Sisyphean que
nous devons pousser vers le haut. Il y a de la légèreté dans le langage figuré de Granger, mais il y a également un engagement profond.
Ses paysages provocateurs s’installeront dans votre esprit, soutenu et inspiré dans La Loire – le coeur de la France – imprégné avec une sensibilité universelle. Granger est déterminé à découvrir un ancêtre qui a épousé un étranger, peut-être un Vietnamien, un Egyptien, un Américain.
A la question "Alors qui êtes-vous ? " il rit : "Est-ce que chacun de mes gènes sont Français?" l’opposé d’un nombril-curieux, les regards fixes de Granger dans l’immensité poétique de l’espace. Autant d’oeuvres qu’il a exposé à Oslo et Houston, Bruxelles et Tokyo, Berlin et Osaka, Montréal et New York.
International Amnistie a commissionné ses affiches. Les Nations Unies lui ont demandé de créer des timbres,… Il possède un véritable catalogue de prix internationaux.
Aucun doute que Michel Granger est l’artiste idéal pour contribuer au visuel des récompenses internationales de l’Emmy de ce soir.
PRÉFACE de Son excellence Monsieur Boutros Boutros-Ghali,
Ancien Secrétaire général des Nations Unies, juillet 2004 / New-York
Une de mes grandes préoccupations, alors que j’étais Secrétaire général de l’ONU, c’était de mieux faire connaître cette Organisation Internationale au grand public.
Très vite, je me suis aperçu, avec mes spécialistes de la Communication du Département de l’Information Publique, qu’un bon dessin valait souvent de grands discours.
Nous y avons alors développé une nouvelle politique d’affiches, de publications et de brochures qui sont venues s’ajouter au rôle essentiel de la radio et de l’image, deux domaines qui, depuis longtemps, ont fait beaucoup pour notre vision mondiale.
En feuilletant les archives des images conçues par bon nombre d’artistes qui ont travaillé pour l’ONU et pour ses Agences spécialisées comme l’UNICEF, le PNUD, l’OMS et bien d’autres, j’ai retrouvé des chefs-d’oeuvre qui ont à jamais marqué l’esprit du public. Certaines de ces réalisations étaient signées par Michel Granger : par exemple, Lutte pour l’Indépendance de la Namibie, Désarmement, Lutte contre l’Apartheid et le SIDA, affiche pour la Palestine.
Du plus grand format de posters, visibles dans les réunions internationales, aux minuscules timbres-poste du service postal de l’ONU ! J’y ai retrouvé la griffe universelle d’un des artistes les plus étonnants qui ont bien voulu donner de leur temps, de leur talent et de leur imagination au service des hommes, de tous les hommes, comme l’exigeait notre ligne de conduite. Je me suis pris à poster mes lettres avec les timbres des séries “Bannir l’arme chimique, La Sécurité Routière, Des livres, pas des armes”, et je suis ravi de voir que les images de ces timbres figurent dans ce livre.
Dans ce livre, j’ai aussi trouvé beaucoup de peintures qui reflètent ce caractère global perceptible par bien des peuples, bien des sociétés et bien des civilisations. La peinture est un art qui touche directement le coeur des gens, et qui, maniée par les doigts experts de Michel Granger, rapproche toutes les couches du public sans avoir besoin de mots superflus tant son caractère est universel.
En vous souhaitant une bonne lecture de cet ouvrage passionnant, permettez-moi, au nom de toutes nos organisations internationales, en commençant par l’ONU et l’Union Africaine, d’exprimer ma reconnaissance à Michel Granger. Il a su trouver non seulement le mot juste, mais surtout le ton juste, la sensibilité juste et ce grain d’universalité dont nous avons tous bénéficié, et avec nous, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté.
BIOGRAPHIE de Pierre Julien,
journaliste au Monde, septembre 2004
Michel Granger l’universel
Né à Roanne, ville de textile, le 13 octobre 1946, Michel Granger relève avec un sourire qu’il a pour seul diplôme un CAP de régleur de métier à tisser lorsqu’il entre aux Beaux-Arts de Lyon sur concours pour en sortir diplômé en 1968. Père de deux garçons de 16 et 23 ans, il vit et travaille à Paris depuis 1969… quand des voyages réguliers ne le conduisent pas aux Etats-Unis, à New York, au Japon ou en Colombie, pays qu’il affectionne tout particulièrement.
Il se souvient de son “premier travail, à Roanne, où j’ai eu la chance de rentrer dans une fabrique de meubles comme designer. J’ai dessiné des canapés, des sièges durant une petite année avant de partir au service militaire et de me faire réformer”. Puis Michel Granger peint quelques mois et décide donc de “monter” à Paris où il se liera plus tard d’amitié avec le commandant Cousteau et Robert Doisneau. Si la photo n’est pas son métier, elle le fascine.
Il enchaîne les “petits boulots” et, très vite, se fait de nouveau recruter par une fabrique de meubles. Il travaille avec des architectes sur des meubles de cuisine. Il mène de concert, dès 1972, une carrière de dessinateur de presse, chez Bayard Presse pour commencer.
Peu de temps après, il se rend au journal Pilote et propose des dessins à René Goscinny, qui lui met le pied à l’étrier en acceptant de publier quelques pleines pages en couleurs. Et là tout s’enchaîne dans une espèce de tourbillon d’où la chance n’est pas absente mais qu’avec le recul Michel Granger perçoit seulement aujourd’hui. Les médias se l’arrachent. La télévision d’abord. Christian Bernadac le recrute : de 1975 à 1985, ses œuvres illustrent les informations des trois journaux quotidiens de la 1re chaîne nationale présentés par Yves Mourousi, et Roger Gicquel. Journaux quotidiens ou hebdomadaires accueillent ses créations, en France (le Matin, Le Progrès, Le Point, L’Express, Paris Match, Le Nouvel Observateur etc.) et à l’étranger (Der Spiegel, New York Times – avec Jerelle Kraus, la directrice artistique, toujours fidèle au poste -, L’Espresso, etc.).
En 1977, la galerie Marquet, à Paris, organise une exposition des œuvres de celui qui “fait de la peinture pour traverser la vie”, point de départ d’une formidable carrière internationale qui le conduit à exposer dans le monde entier depuis plus de trente ans, en France, bien sûr, aux Etats-Unis, au Canada, en Belgique ou au Japon. Ses sources principales d’inspiration ? La Terre. La Terre menacée, la Terre qu’il faut défendre et préserver, la Terre source d’espoir.
Autre temps fort de sa carrière, sa rencontre avec Jean-Michel Jarre, pour qui il crée les pochettes de ses succès planétaires : Oxygène (1976), Basket (1977), Equinoxe (1978), Rendez-vous (1986), Chronologie (1993) et Oxygène 7-13 (1996).
De nombreux organismes caritatifs (comme l’UNICEF, l’UNESCO) et d’ONG (Reporters sans frontières, Amnesty International, etc.) font appel à son talent.
Michel Granger, artiste “polymorphe” au faux air de Pierrot lunaire derrière ses lunettes ovales, est l’auteur de nombreuses affiches, de sculptures, de cartes postales, de livres, de couvertures de livres, de pochettes de disques et de CD, de logos – comme celui de la mission “PHV” du vol dans l’espace franco-soviétique Cnes-Intercosmos Soyouz/Saliout 7, avec Jean-Loup Chrétien, premier Français dans l’espace en 1982 – et de timbres-poste !…
Le timbre-poste, petit média, messager de quelques centimètres carrés, mais bénéficiant d’une diffusion extraordinaire, s’affranchissant de toute censure, de toute frontière, tiré à des millions d’exemplaires. Un symbole fort de l’universalité de l’art de Michel Granger, dont les timbres les plus récents sont parus en 2004 : sur la sécurité routière, en avril, en France et aux Nations Unies et, en septembre, aux Nations Unies seulement cette fois, sur le thème de l’enfance et où l’artiste oppose le savoir et l’éducation aux armes, à travers une vignette intitulée “Books not guns” (“Des livres pas des fusils”).
Aujourd’hui, Michel Granger se lance dans une nouvelle thématique qu’il portait en lui depuis une dizaine d’années – dans ce qu’il nomme “les écorchures” – dont témoigne pour une part cet ouvrage. Ces “écorchures”, sur le thème de la ville, qui renvoie surtout à New York, illustrent une espèce de contradiction à laquelle Michel Granger reste attaché. Ce dernier explique : “Je fais une toile très précise, à partir de laquelle je recrée une autre peinture, très pensée mais qui reste aléatoire. Cela ne marche pas à tous les coups ! Ce n’est pas un système de travail, une recette.”
L’art de Michel Granger évolue vers une œuvre “plus picturale”. Il n’y a rien de gratuit dans sa démarche : “Les écorchures sont un vrai travail de matière, explique-t-il. Je ne fais une image que s’il y a du contenu. La finalité de la peinture justifie les moyens mis en œuvre”.
Une petite explication technique est nécessaire : Michel Granger ne déroge pas à ses habitudes. Il peint à l’acrylique, sur un papier très épais (680 grammes), marouflé sur toiles, certaines de grand format. La technique mixte à laquelle il a recourt lui permet ensuite un “arrachage au couteau – très coupant, le couteau -, fragment par fragment, centimètre par centimètre, pour donner cette impression d’éphémère, d’urbain, pour montrer que tout se détruit et se reconstitue”. Par cet “effeuillage”, Michel Granger s’investit dans une peinture tridimensionnelle, à laquelle il associe des photographies – un élément nouveau qui distingue ce dernier livre des précédents -, “des documents”, précise-t-il, qui constituent un outil essentiel dans le processus de création de l’artiste. “Les photographies peuvent aussi répondre à l’œuvre, dans une présentation qui fonctionne par double pages, en diptyques. Elle sont en contrepoint, elles peuvent constituer une clef de lecture, comme le titre de l’œuvre…”.
Michel Granger, un artiste avec un GRAND G…
Musée de Roanne
G (ranger)
Michel Granger vit à Paris depuis 1969 mais son art le conduit à travers le monde : Etats-Unis, Colombie, Japon, Allemagne, Pologne… et Roanne !
Formé aux Beaux-Arts de Lyon, il en sort diplômé en 1968. Après une première expérience professionnelle à Roanne comme designer de meubles, il monte à Paris où dès 1972, ses dessins de presse sont publiés, notamment dans le journal Pilote. La notoriété arrive très vite puisque de 1975 à 1985, ses oeuvres illustrent les informations de trois journaux quotidiens de la première chaîne nationale ainsi que des magazines de presse : Le Nouvel Observateur, Le Progrès, Paris Match…
Mais ce sont principalement ses réalisations autour de la Terre qui assoient sa renommée : remarquées par le compositeur et grand amateur d’art Jean-Michel Jarre, ses vues originales de la sphère bleue sont reproduites sur les pochettes du musicien au succès planétaire. Ce duo marque le coup d’envoi d’un fructueux parcours pour le peintre.
R (oanne)
C’est la ville où est né Michel Granger le 13 octobre 1946. Son enfance se déroule dans le quartier de l’Arsenal, une période qui marquera fortement son travail d’artiste. Mais ses rencontres et ses voyages successifs l’emmènent vers de nouveaux horizons, et loin de sa région natale : dès les années 1970, sa carrière devient internationale.
Mais il n’oubliera pas Roanne, qu’il met à l’honneur à plusieurs reprises : affiche emblématique commandée par la Ville et créée spécialement en 1983, ou série d’images réalisées pour le Festival des Arts de la Table, ancêtre de Roanne Table Ouverte.
A son tour, sa ville natale lui a rendu de nombreux hommages. En septembre 2008, la cité ligérienne s’était fait le théâtre d’une exposition hors du commun, « peindre avec un char ». Michel Granger avait entrepris de manipuler l’énorme masse d’un char issu des ateliers de l’arsenal de Roanne pour mêler peinture, pigments, verre, sur des toiles immenses, alliant le sensationnel au raffinement pictural.
Aujourd’hui, ce nouveau retour aux sources a pour occasion la sortie de son livre « Né de terre inconnue ». Michel Granger le dédicacera le 4 mars après-midi au musée Déchelette, c’est pourquoi une vitrine du mois lui est consacrée. Elle présente quelques oeuvres achetées à l’artiste par la Ville de Roanne et appartenant au fonds du musée, ainsi que d’autres plus récentes prêtées par l’artiste lui-même.
A (ffiches)…
Les multiples images créées par l’artiste ont été reproduites en masse, sous cette forme d’art plus populaire mais tout aussi noble qu’est l’affiche… Michel Granger est sollicité par de nombreux organismes affectionnant particulièrement le talent de cet artiste sans frontières : l’Unicef, l’Unesco, Amnesty International, le Festival de Cannes en 2001, Reporters sans Frontières ou encore La Croix Rouge. Ces participations artistiques et fidèles font de lui un artiste engagé.
Par le biais d’un art dit « mineur » mais représentant un formidable moyen de communication, son oeuvre est mondialement connue. Michel Granger a cette particularité de s’exposer sur tous les supports illustrés : couvertures de magazines, télévision, timbres…
N (é de Terre Inconnue)
Notre terre n’a plus de secret pour Michel Granger puisque cela fait près de 40 ans qu’il accomplit avec elle sa révolution artistique…
Que de mises en scène ludiques ou grinçantes ! Tant d’oeuvres de l’artiste gravitent autour de cette fameuse sphère bleue qu’elle est devenue l’emblème de son travail.
Fasciné par ce globe en suspension, il offre une multitude d’images de notre planète sans cesse renouvelées. Mais derrière une vision surréaliste et légère, à la Magritte, se
cache un engagement sincère de la part de l’artiste sur sa façon d’envisager l’humain, la vie.
Michel Granger a pris conscience très tôt des problèmes écologiques, partageant le même point de vue qu’un autre défenseur de la planète bleue, Yann Arthus-Bertrand, chacun
avec sa sensibilité.
G (raphisme)
Une grande place au visuel, une touche, une griffe particulière avec une importance accordée au trait et parfois, une technique saisissante de superposition de couches de collage, de grattage, comme dans sa série des « Ecorchures ». Ses oeuvres atteignent une grande profondeur aussi bien dans leur matière (travaillée comme un véritable millefeuille avec du relief, du détail) que dans leur sens de lecture.
Michel Granger est aussi un graphiste, au sens « professionnel de la technique de l’image », réalisateur de calendriers numériques, de photographies, de logos ou encore de cartes postales, de timbres-poste et de nombreuses pochettes de disque.
E (mpreintes )…
Et traces, deux leitmotivs dans la création du peintre, laissées par des objets surprenants autant qu’inattendus : pneus de voiture ou patins (en caoutchouc) de chenilles de chars, où finalement la rudesse et la brutalité des engins se marient à merveille avec la finesse de sa peinture.
Du grand show, du visuel ! Une véritable aventure humaine pour le peintre, confronté aux suspicions de l’établissement militaire prêteur… pour un résultat fascinant, une plasticité surprenante. Ces oeuvres feront le tour du monde.
Et du Land Art comme à l’aérodrome de Thise en 2014, où Michel Granger, à l’initiative de Franck Bonneau, participe à la réalisation d’une oeuvre gigantesque, gravée, et tatouée à même cette terre qu’il affectionne tant.
R (encontres)…
Les rencontres jalonnent la vie du peintre depuis ses débuts.
Des rencontres humaines : René Goscinny, Robert Doisneau, Jacques-Yves Cousteau, Jean-Michel Jarre, ou Sébastiào Salgado pour ne citer qu’eux.
Rencontres, voire fusions improbables dans ses réalisations, où se mêlent admirablement des matériaux plastiques variés : aquarelles, encres, acrylique, peintures, sérigraphies, photographies… une somme considérable de productions où se côtoient humour, provocation, dénonciation, mais toujours reliés à l’histoire et ses grands évènements. Michel Granger puise son inspiration dans le monde qui l’entoure : une photo de 1969 prise par les astronautes d’Apollon 11, la guerre, l’écologie, la ville, l’Homme. En dénonçant une réalité bien sombre, ses oeuvres n’en restent pas moins légères et poétiques…
Conclusion
Un joyeux melting-pot artistique, du plus petit au plus grand format… Un univers complet dans lequel l’artiste se définit comme un plasticien, oui, mais un plasticien créateur de rêves…